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Les lycéens de Diwan organisent le blocus de leur lycée à Carhaix !



Les lycéens Diwan organisent le blocus de leur lycée en raison des très mauvaises conditions de vie et d’étude.
Les lycéens Diwan organisent le blocus de leur lycée en raison des très mauvaises conditions de vie et d’étude.

Las d’attendre des réponses et confrontés à des conditions de vie et d’étude déplorables, les lycéens de Diwan ont décidé de passer à l’action ce lundi. Ils protestent contre la situation qui leur est imposée ainsi que contre le sort réservé à la langue bretonne. Pour cela, ils ont entamé le blocus de leur établissement et du domaine de Kerampuilh, propriété de la Région Bretagne.


Les jeunes lycéens de Diwan découvrent que le breton est un combat ! Depuis des mois, leurs conditions de vie et d’études se sont fortement dégradées. « À la rentrée de septembre 2024, le lycée Diwan de Carhaix a été divisé en deux, expliquent-ils dans un communiqué. On nous avait promis de nouvelles salles au cours de l’année. Aujourd’hui, nous devons nous contenter de 9 salles de classe pour 230 élèves, d’une bibliothèque qui fait aussi office de bureau du directeur et de secrétariat, ainsi que d’une seule salle pour les professeurs. Sans cesse les uns sur les autres dans ce bâtiment exigu, nous sommes à bout. Ces conditions ne peuvent plus durer. »


Les lycéens poursuivent : « La Région Bretagne et la délégation des services publics chargée des bâtiments de Kerampuilh, l’AILES, nous avaient promis de nouveaux locaux. On nous annonçait des salles pour octobre, puis pour décembre. Les travaux sont terminés, mais ces salles restent fermées. Nous les attendons toujours, alors qu’elles sont essentielles à la vie du lycée. »


Les lycéens de Diwan concluent : « Les conditions de vie des élèves et de l’équipe pédagogique sont déplorables. Nous manquons de salle pour les professeurs et de matériel. Nous subissons des classes surchargées de 35 élèves, des moisissures à l’internat, un manque d’eau chaude et de chauffage. Mais il n’y a ni écoute, ni foyer… »


La Région Bretagne a annoncé qu’elle se rendrait sur place très prochainement.

 
 
 

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